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PAN! Thé mort.
27 octobre 2009

Caprices.

P1030087

Simple perte de rythme. Obsession convulsive. Donne moi une histoire, que je puisse enfin raconter. Je vais bien. Tu m'entends? Je vais bien, ce matin le ciel était bleu sans interruption et sans aucune fissure, rien ne dépassait, l'automne piquait la gueule et la lumière blanche du soleil immonde me faisait sourire à en crever les joues. Je vais bien tu m'entends je vais bien. Lorsqu'une envie se présente à moi dos courbé, pieds serrés, j'ai qu'à tendre la main je ne manque de rien. Jamais, ô jamais les reveils n'ont été si doux et la vie si facile. Vous avez dit facile?

Insectes et pauvres diables, vous manquez à mon crâne. On ne vit pas sans blessures, on survole tout au plus le terrain de Je en morçeaux. Et si je n'ai plus rien à mourir au reveil, et bon sang que vais-je faire sans la haine? Pour d'absurdes raisons j'avais un cocon chaud et traversé de veines magiques, un genre d'organe qui m'abritait parce que j'avais le Peuple, à présent les autres c'est moi. Monstres de rouilles et songes tortueux ne sont plus de saison. Je voudrais retrouver les bombes que j'avais prévu de poser partout sur vos murs, et les murs ne sont plus. Parfois, une fleur chaude s'éclate dans le ventre mais je m'apperçois que je peux la prévoir, sans jamais pouvoir la décrire. Tout ce qui est nouveau est semblable, les 26 se succèdent, les choses n'ont rien à voir mais elles restent des choses. L'au-delà serait chouette. Comme une gaufre à Namur.

L'apprenti chamane porte des chemises, il est allergique au gluten. Il souffle sur mon crâne une bouffé chaude de tabac pur. L'encre sur mon pied m'ordonne de vivre et d'écrire. Quelque part une étoile éclate.

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