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PAN! Thé mort.
5 novembre 2010

L'à peu près vascillant.

Pour les perdus de l'illusion qui ont dans la manche une étoile, mélée de morve et d'ambition, ceux qui s'accroche tant bien que mal. Pour la crevasse immense qui sépare ce que je dis de ce que j'ai pu faire, pour les voyages autour du monde qui reste sur le siege arrière. Parce qu'on allume l'écran, les yeux à peine ouverts, la clope au bec et le néant comme seul placebo comme enfer. Tu parles oh tu parles, j'en ai marre. Rends moi la route ou bien je te crache dans la bouche, rend moi le bitume et mes habits sales, sérieusement on s'y perd, dans les supermarchés, j'ai perdu la lumière et l'envie d'avancer, du combat ordinaire je ne trouve plus l'entrée. Qu'est-ce qu'on fait? La maison de grand-mère n'a pas changé d'odeur, ça me prend les entrailles, les yeux qui fondent comme dans du beurre, ça ferait presque mal, d'avoir le coeur serré pour une sensation vieille, le doigt qu'on ne met pas dessus, le mot qui n'atteint pas le bout d'une langue, le presque, l'à deux doigts, seule source de fruition à l'heure ou tout se sait.

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Commentaires
G
un peu sombre... mais quand on vacille il est difficile de trouver l'interrupteur et d'allumer la lumière...
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