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PAN! Thé mort.
5 novembre 2009

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Bienvenue_sous_mon_plumard

C'est vrai, tout est si loin. Combien de vies peuvent tenir dans la mienne? J'ai mille ans, je vous jure, j'ai la peau en écorce. Putain j'en ai vu des choses, et des pires encore. Ces millions d'histoires que je ne raconte pas, c'est même plus des souvenirs c'est des satelites qui flottent dans le rétro et puis c'est tout. Et maintenant le matin je me lave. T'y crois pas.

J'aimerai n'avoir fais que du bien et me sourire tendrement le matin, j'aurai pu esperé que mes galaxies ne soient pas assassines mais finalement tout est bien trop logique. Je suis partie de ma famille et du reste, y'avait un type qui me disait "Attend toi à perdre des amis", j'ai haussé les épaules. La nuit tous les deux, rien ni personne, on mange des gaufres sur ce matelas minuscule, et toi t'es un héros puisque t'arrive à te marrer dans ton sommeil, t'es un héros puisque t'es là, juste là devant moi alors qu'il y a si peu de temps t'étais au bout du monde. Tout ça pour moi? Viens là, je vais te faire des gateaux. Des calinous. Des crises de nerfs. Tu parles. La vie comme ça, on verra bien. Tu viens?

J'ai souvent écrasé l'amour avec le plat de ma semelle comme un mégot amer qu'on veut rendre au bitume. J'ai jamais été sâge, et puis rarement gentille avec les génériques. Avant, chaque chose était une première fois, il fallait doser la méfiance et les convictions. Personne ne pourrait réellement comprendre que Feujtown n'était pas seulement une dégringolade, personne ne pourrait réellement comprendre que les choses les plus invivables étaient voulues, désirées avec ardeur et conviction. Comment expliquer toute la rigueur engandrée par le chaos? Seule la piraterie peut cerner.

Je suis moins indulgente. Si vous faites de la merde, et vous en fait, je vous vomirai dessus et je tournerai les talons, clope au bec et sourcils froncés. Ce matin on m'a expliqué que la véritable définition de l'Art tenait dans le fait que chaque oeuvre finit par perdre son contexte et son origine, ainsi plus rien n'a de sens et c'est là qu'on est bien. On se tient chaud comme ça tu vois. Et moi, à présent completement integrée dans la masse insipide, je sifflote en parlant à mes potes. Ceux qui n'existent pas.  Une fois qu'on a compris c'est moins drôle et pourtant. Ma soif de vérité se hurte à mon amour de la magie, voilà. J'en suis exactement là.

J'ai gueulé sur des étoiles arrogantes, j'ai cassé des paupières, presque concretement. Maintenant je regarde F. dans le canapé d'en face, ses yeux sont tout mouillés et on peut deviner la torture absurde qui lui colle au crâne. En vérité, trés peu de Clowns sont heureux. La vie me fout une claque : J'ai la chance du plaisir, la conscience du sourire et tes bras pour dormir. Home sweet home, Voilà. J'en suis exactement là.   

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