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PAN! Thé mort.
19 juillet 2010

Le Peuple Vert.

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Ils ont parfois des habitudes étranges. Ils ne tirent pas la chasse d'eau quand ils font pipi, encore persuadés de pouvoir changer quelque chose. Ils se tirent les uns les autres vers le haut, vont se chercher au fond du gouffre et se font rire tous les quarts d'heure. Ils ont avant tout été des insectes, ils ont assez trainé la pate et briser leur coquille alors à présent ça suffit. Ils se sont mis  vivre, à consommer du bonheur à outrance, et toujours loin des autres. Certains sont torturés par leur sommeil ou leur naissance, d'autres se font un sang d'encre pour ceci ou celà, quand l'un d'entre eux se met à crier, à pleurer, à frapper, à courir pieds nus sur les pavés, un autre se lève aussitôt pour attrapper un poignet tatoué, une épaule, ou pour gueuler plus fort, ou pour dire une bétise.

Ils ont peint en vert le véhicule de leurs conneries à venir et le goût de la route, posé en boule sur leurs papilles, vient déjà exciter leurs entrailles. Ils ont gagné confiance, assurance et beauté avec le temps qui passe. Ils n'ont rien à voir avec vous, et si parfois on se dit qu'on a sacrément comme chance on s'apperçoit que c'est une chance qu'on est allé chercher les poings serrés, sur un chemin de merde qui nous a pas fait peur alors oui. Nous nous sommes mis à vivre.

En dépit des absurdités des lois et du réel un groupuscule a fait son trou dans un cauchemar pour y planter de la lumière. Combien sont-ils à avoir tenté de donner des conseils? Tu ne devrais pas, oh tu file un mauvais coton, et moi je trouve que, oh, je dis ça parce que je m'inquiète, oh. Tous ceux là sont allé se faire foutre et le peuple Vert à fronçé des sourcils. Ils ont la chance incroyable, la certitude inesperée de ne plus jamais être seul. L'amour lui même pourrait planter sa lâme dans leurs coeurs de gamins, ils survivraient encore. Un jour ils perdront leurs maisons, leurs familles, leurs rêves et leurs convictions scintillantes, et ce jour là encore ils seront riches. Plus riches que les gens riches.

J'ai craché dans ma main pour une promesse sur un quai de gare, j'ai trouvé des trésors dans ma piaule, je n'ai plus peur de rien et presque plus peur de moi-même. Je suis un pays. Je suis une planète. Je suis la chance et le démon. Je suis l'eau qui coule sous les ponts.

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Commentaires
L
Un petit coucou, en passant.<br /> Ces photos sont magnifiques! et j'aime vraiment ta plume...<br /> Continue, surtout, ne lâche rien! :)
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