Londres
Le droit chemin est un cauchemar, j'aime mieux prendre les chemins qui mènent à Londres et boire du thé à en mourir. Dans une vie ou plus rien n'arrive, ou plus personne ne va chercher, dans un lit ou les remords font la loi il vaut mieux déchirer les draps, prendre la route pour Londres c'est déchirer son ombre, celle qui a des grosses dents de loup.
Peut être que je franchis le camps des hédonistes, ceux-là même que Raymond déteste, à ouvrir grand la gorge pour que le miel y coule et regarder le ciel.
Peut-être que les typographies sont plus jolies sur les paquets de biscuits à Londres, que la grandeur des parcs vous rend la pupille naïve, les lèvres heureuses, la joue galbée. A surtout croire que le verbe Partir tient toujours ses promesses et que peu importe ou. Du thé du bacon et des oeufs. Pour toutes les fois ou t'as juste eu honte d'être heureux.
Maintenant il faut prendre la barre avec au loin tous ces nuages à tuer à grand coup de flingues en plastique et puis le verbe FAIRE qui bourdonne toujours sans agir autours de mes oreilles, alors bon sang est-ce qu'on voit le bout un jour? Vous avez le droit d'être ici. Du thé, du bacon, et des oeufs.