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PAN! Thé mort.
4 mai 2010

N'importe quoi.

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Je suis un cornichon dans le fond du bocal et je bois encore un café, il faudrait ne jamais dormir et manger la lune aux épices, qu'on en finisse. Je fume encore une cigarette pour les syllabes du substentif je ne veux plus que le temps s'arrête depuis que je joue avec lui, la peinture s'écaille sur mes ongles et je te jure qu'on ira loin, même si quand on y sera on s'ennuiera sévère. Je chante avec le moussaillon qui vit au jour le jour et merde, dans les bars et puis dans les classes j'ai plus envie de me voir dans une glace, par contre si je pouvais choisir j'en prendrais une à la vanille. Je retrouve mes manies d'avant et de rentrer au petit jour, je bois du bleu, du jaune, du rouge, je monte à nouveau sur les tables, je crache au nez des magiciens. Franchement j'aimerai mourir de rire, quand je vois le bien que ça fait, quand j'arrive plus à respirer pour une vanne ô combien débile j'apprends à relativiser. J'ai de l'encre de chine adaptée dans mes cheveux inadaptés, j'ai envie de faire des bétises et de partir sur mon navire avec le vent dans les oreilles et l'océan dans l'estomac, qu'est-ce que t'en penses? Ah t'es là? Moi j'aime bien aussi quand j'suis là, c'est pas souvent en vérité, que je me sens vivre tellement bien que j'ai plus vraiment peur de rien, même pas des dinosaures qui mangent des fois mon oreiller, même pas de mes remords quand ils viennent me visiter. T'as dis quoi déjà? On dormira quand on sera mort, cette fois je vais vous prendre au mot, j'ai plus envie d'être un croque-mort je ne suis pas tous les jours Rimbaud et puis allez, viens boire un verre, j'ai un surprise sous la paupière, n'importe qui c'est mon copain de toutes façons je pars demain, et puis demain c'est tous les jours, je pourrais te parler d'amour mais déjà que j'arrête pas, tu finirais par devenir sourd. Je prône le reigne du Thon seigneur, du thon sur thon, de thon malheur, j'ai des pistolets dans les poches et plein de verbes à deviner, j'ai des cookies et des gribouilles de toutes façons tout le monde s'en fiche, je te tatoue des camélias si tu veux sur le bras, des lunes des dauphins de la merde, tout ce que tu veux si on se marre et si j'avance encore un peu, sur le chemin de ceux qui meurent de ceux à qui ça ne fait pas peur. J'ai tout mon temps et je suis nulle, je vis là ou rien n'est perdu, j'attends maintenant la canicule et si tu parles encore, je te préviens, je baille. Je suis un pigeon qui habite avec une autruche et un chat, je les aime bien.

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